RAPPORT
DE LA COMMISSION DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
HIOONORABLES COLLÈGUES !
L'œuvre de transformation de l'Etat et de réorganisation
de la Nation, qui a pour point de départ la révolution fasciste
d’octobre 1922, a mis le gouvernement national en présence
du formidable problème des rapports entre capital et main-
d’œuvre, lequel domine le monde contemporain depuis le
début du XTX° siècle.
- L'Etat fasciste, en marche vers des réalisations certaines,
doit être le dominateur et le régulateur de toutes les forces du
pays, sans aucune exception, et doit donner à toutes une orien-
tation répondant aux intérêts supérieurs de la nation. I ne peut
donc pas, comme le régime libéral ou le régime démocratique,
abandonner les organisations ouvrières et industrielles à la
domination de partis politiques qui s’en servent comme d’une
force incaleulable dans les batailles électorales ou parlemen -
taires. Il projette plutôt de faire de ces organisations les bases
solides sur lesquelles l’Etat doit s'appuyer pour créer la ri-
chesse nationale, en poussant l’industrie, le commerce, l’agri-
culture, les arts, les professions libérales à perfectionner de
plus en plus leur production et en intervenant entre les classes
comme juge suprême pour en régler les rapports, aux fins d’une
pacifique coexistence de tous les groupes sociaux dans l’Etat
dominateur et souverain.
Le Grand Conseil fasciste, dans sa séance historique du
7 octobre 1925, examina sous ses divers aspects cet important
problème, et décida que l'Etat devait introduire dans ses
cadres et contrôler le mouvement syndical. Le Grand Conseil
indiqua en outre une solution intégrale de la question, en éta-
blissant un schéma de proposition qui réglait juridiquement
tous les rapports collectifs du travail. Ce schéma procédait
avant tout à la reconnaissance légale des syndicats, réglait
les contrats collectifs de travail, dont les clauses seraient de-
d4
TITI.