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qualité, peut ‘être adopté par les établissements hospitaliers, les
grands restaurants et les maisons d'alimentation. Très apprécié
par ses arrivages réguliers ct fréquents, it s'est conslilué sur les
marchés de la Métropole une ctientèle déjà fort importante.
TANNERIES
L'industrie de la tannerie s'est surtout développée depuis la guer-
re, Une cinquantaine de tanneries auxquelles il faut ajouter une
trentaine de Llanneries indigènes fonctionnent en Algérie.
Les lanneries françaises fabriquent généralement des cuirs re-
marquables. Pendant la guerre elles ont travaillé à plein rendement
pour les hesoins de la défense nationale.
LES ÉCORCES A TAN
L'exploitation des écorces à tan n'a pu prendre jusqu'ici une
zrande imporlance CI raison de la concurrence que subit ce pro-
duit sur les marchés par les jus taniques de chêne, de châtaignier
Su les essences exotiques très tanifères.
MINOTERIE
Les Meuneries algériennes possèdent un outillage des plus per-
lectionnés et leur production suffit amplement aux besoins de la
onsommation locale.
[| existe plus de 1.500 meuneries ct minoteries en Algérie. Tou-
ielois, 6h ne comple que 300 établissements véritables, si l'on
cxcepte les nombreux petits moulins à façon exploités par les in
figènes.
\lger. Maison-Carrée, Blida. Médéa, Orléansville, possèdent res-
pectivement plusieurs minoteries.
Le département d'Oran, région essentiellement céréalifère, ren-
jerme une centaine de minoteries et de semouieries qui sont action-
nées soit par des chutes d'eau, scil par des moteurs à gaz pauvre
su des machines à vapeur.
Les moulins les plus réputés sont ceux de Saint-Cloud, d'Oran,
le Sidi-bel-Abbès, Saint-Denis du Sig et de Dublincau, près de Mas
"aTit.
Dans le département de Constantine celle industrie a pris éga-
jement un grand développement.
Six minoteries fonctionnent dans les Territoires du Sud, à Mjol-
ia et à Laghoual : elles sont peu importantes.