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et à l’exportation, soit une diminution de 22.732.718 francs entre
1873 et 1875.
La baisse dans les importations provenait de ce que la Colonie
avait trouvé chez elle pour les besoins certains de sa consommation
les produits qu’elle faisait venir du dehors. Dans les exportations,
elle était due aux causes suivantes :
1° Nécessité pour les éleveurs de reconstituer leurs troupeaux et
de suspendre l’expédition du bétail.
2° Bas prix des céréales sur les marchés européens.
3° Mauvaise récolte des figues.
h° Ralentissement dans l’exploitation des mines.
En 1880, une augmentation sensible se manifesta dans les im-
portations et les exportations dont la valeur totale s’élevait à
472.269.777 francs. En 1885 au contraire, le chiffre global des im-
portations et des exportations descendait à 433.326.571 francs. La
cause principale de celte diminution provenait du développement
incessant des industries algériennes qui contribuait à restreindre
l’importation de certains articles que l’Algérie tirait naguère exclu-
sivement de la Métropole et de l'étranger.
Le mouvement général d’affaires fut de 545.077.341 francs en
i18go, de 560.373.698 francs en 1805 pour arriver à 538.559.325
francs. en 1900.
En 1905, le mouvement des importations continua d'accroître
et la part de la Métropole s’inscrivait pour 312.685.000 francs. Les
exportations étaient en décroissance ; cela provenait, pour la pres-
que totalité, de la baisse du prix des vins dont la valeur était tom-
bée de 105.479.000 francs en 1903 à 39.938.000 francs en 1905.
L’exportation des céréales avait également subi une forte diminu-
lion en 1905 du fait de la sécheresse et de la réduction des super-
ficies cultivées.
En 1910, la valeur des échanges de l’Algérie avec la Métropole,
les Colonies françaises, les possessions de protectorat et les pays
étrangers s’élevait, au commerce général, à 1 milliard 88 millions.
‘Importations : 543.197.000 francs : exportations : 544.919.000
francs).
Ce chiffre de plus de un milliard n’avait jamais été atteint et
dépassait de 246 millions la valeur accusée pendant l’un des exer-
cices précédents le plus favorisé. Cette augmentation avait pour
causes principales une campagne satisfaisante en céréales et une
bonne récolte vinicole rémunérée par des prix avantageux.
L’ensemble du Commerce de l’Algérie représentait en 1a15 les
valeurs suivantes :
Importations : 544.352.000 ; exportations : 61g.156.000 francs, soit
an total de un milliard 163.508.000 francs.
En se reportant aux chiffres du commerce spécial, il ressort