Full text: Oeuvres complètes

SYSTKMK f)KS niíTTES tONSOF.lüEKS. 7¿.s 
^nd^rectement, et sans déranger les ressorts intimes de cette institu- 
^ f e docteur Hamilton a démontré que les seuls fonds propres à ré- 
uire une dette, sont ceux qui proviennent d’un excédant des revenus 
sur les dépenses. 
Supposons qu’une nation jouisse d’une paix profonde, que sa dé- 
de ^ cumpris 1 intérêt de la dette, soit de 40 millions et son revenu 
lift ^'^**uns : elle aurait à sa disposition un amortissement de 1 mil- 
n. Ce million s’acroitrait par voie d’intérêts composés , car il ser- 
0«? c Ü ^ des fonds publics qui disparaîtraient du 
SI de 1 Etat. Les directeurs de l’amortissement percevraient les 
•videndes antérieurement payés aux rentiers, et ces dividendes 
aient encore grossir la réserve. Ainsi accru, le fonds continuerait à 
c lonner les années suivantes, se grossissant chaque jour, rache 
n chaque jour de nouvelles rentes, jusqu’au moment où la totalité 
c la dette aurait été rachetée. 
Supposons maintenant que eette nation augmente d'un million 
uepetises sans accroître parallèlement scs impôts, et qu elle veuille 
pen ant laisser fonctionner l'amortissement, il est bien évident 
H elle ne diminuerait pas sa dette ; ear, tout en aecnmulant, comme 
nt, une reserve, elle se trouverait grossir chaque année sa dette 
^ Il million. En effet, elle ajouterait chaque année à la dette fondée 
Mettante la somme qu’elle emprunterait pour les intérêts de cha- 
IHc nouvelle dette. 
Mais siipposîms qu elle continue à faire raelietcr des rentes par la 
ßoSri'' “"’"'i''®’™'™*’ *'• «'mbie, par voie d’emprunt, le dé- 
un million qu elle subira dans son budget ; supposons encore 
l iiitíícôt et l’amortissement de cet emprunt, elle 
^ nouvelles taxes montant à 60,000 l.'st. : la réserve effective 
^^aRissante, dans ce cas, serait de (i0,000 I. st, par an, et pas davan- 
P”“!* eompenser le million de rente émis par le trésor, on 
d’amortissement de 1,060,000 |. st., en d’autres 
S le revenu n’excéderait la dépense que de 60,000 1. st 
acern qu’une guerre éclate, et que la dépense soit 
J^'^qii à atteindre 60 millions , avec un revenu constant de 41 
excéd”^ "" amortissement de I million. Si, pour faire face à cet 
niilii charges, on établissait des taxes de guerre, l’action du 
quée^:^ * 1 amortissement serait, comme auparavant, appli- 
^ ^ réduction de la dette nationale. Si on prélevait les 20 mil- 
a au moyen d’un emprunt en rentes ou en bons du trésor, et que
	        
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