Full text: Oeuvres complètes

SYSTKME DES DETTES CONSOLIDÉES. 733 
cessairemeiil une chuU; dans les profits du eapital, ou peut dire qu’un 
Pa>s est parvenu à l’apogée de sa richesse et de sa population, lors- 
la culture de ses terres a atteint la perfection, et lorsqu’un 
excédant de travail ne produirait pas plus d’aliments qu’il n’eu faut 
pour soutenir les nouvelles recrues d’ouvriers. 
reconnaîtra, sans doute, que la nation la plus riche de l’Eu 
rope est encore bien loin de cette ère de stabilité et de perfection ; 
en admettant même qu’elle y pût atteindre un jour, elle trouve 
rait encore dans le commerce extérieur les moyens d’accroître à l’infini 
*a fortune et sa population. Le seul obstacle à ce développement se 
rait la rareté, et par suite, la cherté des aliments et des matières pre- 
"^»ôres. Mais que ces produits naturels lui soient fournis du dehors 
échangé d’objets manufacturés, et il sera impossible d’indiquer 
^ liniite où elle cessera d’accumuler des richesses et de rendre ces 
richesses productives. C’est là une des questions les plus importantes 
^ ^économie politique, et nous espérons que le peu que nous 
‘‘'eus dit à ce sujet suffira pour engager ceux qui voudraient creuser 
P Us avant ce problème à étudier les ouvrages des hommes remarqua 
1*8 que nous venons de citer, et auxquels nous avons emprunté tant 
sages idées. Si donc ces principes sont exacts, on ne doit pas redou- 
I exagération du fonds d’amortissement, et l’impossihililé de 
rouver pour le capital des jdacements profitables. Nous dirons seu- 
®'“ent que les capitalistes ne seraient nullement tenus de se transfor- 
“er eu fcrjiiiers ou en manufacturiers, ün grand pa\ s recèle toujour^ 
eilet un nombre suUisant d’individus actifs et intelligents, prêts a 
^^irt fructifier les capitaux des autres, et à leur faire, dans les profits 
ia production, une part qui prend partout le nom d’intérêt. 
Il nous reste à nous occuper maintenant de la seconde objection 
“‘»entée contre l’accroissement indéfini du fondsd’amortissemenl. 
•p/ diminution d’impôts, (ju’on ne peut évaluer à moins de 
«Dllions sterling (750 millions) par an, on jetterait le trouble, 
‘“me 011 dit, dans les prix courants. Tout homme qui réfléchit 
qu’envisager avec douleur la situation que de telles transi- 
^^“8 feraient aux négociants, aux manufacturiei-s , aux travailleurs 
dai <*lasses, qui se verraient obligés de diminuer les prix 
“8 la proportion de l’allégement des taxes. «. C’est donc jiarce 
^ “île réagirait sur les profits des classes productives, et, par cela 
‘^ment, qu’une remise d’impôts serait fatale : et pei-sonne n’a 
^ songé à dire que, si on faisait la remise d’une taxe deal.à 
’ 10 Là//, de 100 I. à (\ on nuirait à leurs intérêts. Eh
	        
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