le pays. Cette société comptait, à la fin de 1862, 1193/1 membres inscrits
sur les listes faites jusqu’alors, et elle publie un journal de culture hebdoma
daire, tiré à 9000 exemplaires.
Le budget alloue à la commission centrale d’économie rurale les sommes
suivantes :
1862. i863.
A. Pour la culture 07600“ 87600“
B. Pour l’école vétérinaire 89769 84866
C. Pour l’école des maréchaux ferranls 800 800
Total 128169 128266
ÉCOLE VÉTÉRINAIRE.
L’ancienne école vétérinaire de Carl s ruhe a été supprimée il y a quelques
années, parce que le terrain où elle se trouvait était nécessaire à l’agrandis
sement de l’école polytechnique. Depuis, les jeunes gens qui se vouent à cette
carrière reçoivent des subventions tirées de la caisse de l’Etat pour suivre à
l’étranger les cours d’écoles vétérinaires.
ÉCOLES PROFESSIONNELLES.
D’après une ordonnance du Grand-Duc, en date du 1 5 mai 183A, il doit être
établi, dans chaque ville riche en industrie, des écoles professionnelles, qui ont
pour but de donner, aux jeunes gens qui embrassent un métier ou une industrie
n’exigeant pas une éducation scientifique supérieure et dont la pratique leur est
déjà un peu familière, les connaissances et les aptitudes graphiques qui les ren
dent propres à exercer cette industrie.
L’instruction des écoles professionnelles comprend nécessairement le dessin
à main levée des corps et des figures géométriques, et le dessin d’ornement.
L’arithmétique et les principes d’algèbre ;
La géométrie avec le dessin géométrique (épures);
L’économie industrielle avec l’instruction de la tenue des livres en partie
simple.
A cette instruction doivent s’ajouter des exercices de lecture et de compo
sitions écrites.
Selon les besoins et les ressources allouées, l’instruction comprendra en outre :
En physique : l’énumération simple des principaux phénomènes naturels, et
les connaissances naturelles et chimiques utiles pour certains métiers spéciaux
et pour certaines industries agricoles.
En mécanique : les applications aux industries avec la description, la cons-