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La rétribution annuelle est de i 6 florins (3/i fr. 60 cent.) par an dans la
première classe, de 3o florins (62 francs) dans la deuxième et la troisième
classe; de 36 florins (y5 fr. 60 cent.) dans la quatrième et la cinquième classe,
plus 1 florin d’entrée.
On voit, par ce tableau, que le français est enseigné avec beaucoup de soin
dans cette école, et nous avons pu y constater les bons résultats obtenus. L’on a
soin, pour les langues vivantes, d appeler des maîtres étrangers ayant une bonne
prononciation.
Le chant et la musique sont aussi bien enseignés.
Quant au dessin, les résultats laissent à désirer.
Nous avons aussi pu nous convaincre que, par suite de la méthode qui oblige
les enfants à lire et à écrire d’après des modèles de mots ou de phrases mis en
évidence sur le tableau, et qu’ils sont tous obligés de regarder ensemble, leur
attention est excitée et soutenue de telle sorte, que des enfants de six à huit ans,
après une année d’école, savaient déjà passablement lire, écrire et chiffrer,
même sous la dictée.
Aux études on joint, sous la direction de plusieurs maîtresses, l’enseigne
ment des travaux à I aiguille et autres. 11 est donné dans une langue vivante
étrangère au pays et que les enfants doivent parler.
Le Gouvernement s’occupe de multiplier ces écoles, et de donner à quel
ques-unes un caractère d’école commerciale et un peu industrielle.
ÉCOLE SUPÉRIEURE BOURGEOISE [¡WHERE RURGER SCHULE).
Sous ce titre il existe, à Carlsruhe, une école tout à fait analogue aux établis
sements que (ou appelle écoles réelles dans l’Allemagne du nord.
Les études y sont réparties entre sept classes, dont les deux inférieures sont
doubles, h cause du nombre des élèves. On y donne un enseignement littéraire
et scientifique, qui permet aux élèves des classes supérieures d’entrer à l’école
polytechnique.
Nous indiquons dans le tableau suivant la nature de (’enseignement de cette
école.