Dans l’école proprement dite, les élèves étaient répartis ainsi qu’il suit :
Dessin à main levée, 3° division 102
Dessin spécial, 4 e division 149
Dessin linéaire, d’architecture, modelage, 2 e division 67
Bosse 26
ToTAf, 344
ÉCOLE D’APPRENTISSAGE.
11 n’y a, dans le royaume, qu’une seule école d’apprentissage destinée au
tissage. Elle a peu d’importance.
sociétés d’ouvriers.
11 existait dans le royaume de Hanovre, en 1862-1863, dix-neul sociétés
d’ouvriers, presque entièrement composées de compagnons. Une grande partie
des maîtres et des chefs d’ateliers n’y étaient pas associés.
Ces sociétés ont une organisation analogue à celles de la ville de Hanovre,
que nous allons faire connaître. Le nombre total de leurs membres était d’en
viron 2876 avec 2io membres honoraires.
Leurs bibliothèques contenaient plus de 6000 ouvrages divers
La ville de Hanovre compte trois sociétés de ce genre :
La première pour les apprentis;
La deuxième pour les ouvriers;
La troisième pour les patrons et chefs d’ateliers.
Cette dernière, dont font partie quelques professeurs, qui y donnent des cours,
se réunit dans la salle d assemblée et de fêtes commune au gymnase et à
l’école réelle, on y traite exclusivement, dans les séances qui ont lieu le lundi
soir, des questions industrielles.
La société des apprentis est instituée sous un patronage spécial et surveillée
avec soin; elle compte 300 membres.
La société des ouvriers est composée presque exclusivement d’aides et de
compagnons. Les maîtres et les chefs d’ateliers qui occupent beaucoup de
monde prennent rarement part à ces réunions. Elle compte, à Hanovre seule
ment, 900 membres, et se réunit, dans un local quelle a loué, tous les soirs
de y à 10 heures 1/2, le lundi depuis 4 heures jusqu’à 10 heures 1/2, elles
dimanches ou fêtes dans la journée, jusqu’à 1 1 heures du soir.
Fondée le 2 3 août 1845, sous le titre de Société de lecture, elle se constitua, le
i" avril i848, en société générale, et les statuts quelle se donna à cette époque,
et quila régissent encore, portent l’empreinte des aspirations de l’époque.