Object: Le problème de la marine marchande

LE PROBLÈME DE LA MARINE MARCHANDE. 
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tapis (|azoiineux et les champs où lève la moisson naissante, 
les exploitations minières vont creusant leurs chemins de 
taupes, arrachant la houille et le Ter aux couches profondes 
du sous-sol. 
Après un séjour assez rapide à Paisley, (pii montre quel 
ques chantiers, d’ailleurs peuremaripiables, de constructions 
navales sur le Whit Cart Waler, rivière canalisée, je re 
prends le Caledonian Railwaij. La voie s’inlléchit et remonte 
vers la Clyde, découvrant au voyaqeur surpris et charmé, 
au sortir des tunnels de Lanq-Bank, l’admirable panorama 
d’une larqe baie ({ue dominent au loin les cimes neiqeuses 
des monts écossais. 
La Clyde, élarqie, prend ici l’ampleur majestueuse d’un im 
mense cours d’eau. Des steamers nondireux, de qrands navires 
laissent derrière eux un lonq panache de fumée, et de léqè- 
I res embarcations à voiles sillonnent ses eaux limoneuses ; sur 
ses lives, jalonnées de cités importantes et prospères : Dum 
barton, Port-Glasqow, Greenock, Gourock, etc., se pressent 
les chantiers et leurs annexes, et les parcs où d’énormes 
pièces de bois flottent sur l’eau en attendant les mille usaqes 
auxquels les destine le shipbuilder. 
J’ai le plaisir de trouver, à la qare de Port-Glasqow, 
M. Davie, aqent consulaire de France — quoique citoyen 
anqlais — qui veut bien m’introduire et m’accompaqner 
dans les chantiers de constructions navales. 
* 
* * 
Le premier (pie nous parcourons est, par sa production, 
le plus important de toute la Clyde : son directeur, M. Rus 
sell, nous en fait les honneurs avec la plus qrande obli- 
qeance. Fondé il y a vinqt ans, le chantier Russell a lancé 
l’an dernier 17 navires à vapeur.
	        
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