SYSTÈME DES DETTES CONSOLIDÉES. 7^3
Jie 6 années après le premier, et toujours ainsi en abrégeant les dé-
dZf^"^ la treizième année, le pays se trouvait sans
Ute allrancliide Ja nécessité de payer l’intérêt du premier emprunt
ais quelle eût été la situation de la dette à la ün des 29 années?
^et avantage pouvait-il être obtenu sans faire naître des inconvé-
lents? Aon, certes : et l’acroissement de la dette, dans le projet de
. Vansittart, aurait été mathématiquement égal à ce que ces diver-
t b sommes, ainsi rachetées primitivement, auraient produit à in-
' eomposés. Et comment pouvait-il en être autrement? Corn
ent sup,)oser qu’on puisse obtenir un allégement de taxes sans
‘prunter directement ou indirectement les fonds nécessaires pour
ouvrir ce déficit? « Par ce moyen, dit M. Vansittart, le premier
^‘»’liiit contracté se trouverait éteint plus tôt, et les fonds, qui étaient
^ eves du service des intérêts, se trouveraient disponibles au profit
U trésor public. J)e celte manière , dans l’hypothèse d’une longue
^’uerre, 011 se trouverait avoir à sa disposition des ressources consi-
rabies, cnr chaque nouvel emprunt servirait à accélérer le rachat
Dav^^"^ l’ensemble des charges supportées par le
pour le service de la dette publique, serait beaucoup moins
très l’autre système ; de plus, la libération définitive du
8c trouverait accélérée plutôt que retardée. — H suffit main-
»ant de déclarer qu’il a été déjà racheté une somme égale au ca-
publique en 1780, et qu’aussitôt qu’on aura pu rem-
^^urser un capital équivalent à un ou plusieurs emprunts levés
racl'”^'*'*^^’ ces emprunts seront considérés comme
an »uls. loutes les parties de ce système trouveront une
av^ '^^tion régulière et calculée , et nous recueillerons ainsi tous les
^jnUges d’un rachat successif joints à ceux d’uii rachat simultané.
Un, <l’atlendre l’extinction de la dette inscrite de 1802, la por-
^ de cette dette qui existait antérieurement à 1792 sera considérée
emprunts disparaîtront ainsi suc
^1"'"" remarque la promptitude avec
quicr permet d’obtenir la libération de l’Écbi-
’Icer^ *^ '’•’aiment possible que M. Vansittart se soit trompé au point
^nt *^' ’*^^* retirant de 1 amortissement cin({ millions qui n'y ens
ile nlT l’acte de 1802 ni en vertu de l’acte
plus ^ trouvait parcela seul le moyen de remlxmrser la dette
‘‘•Hli '^l^'^*^'^*cnt ? Est-il possible (|u’il ait es|)éré atteindre ce résultat
oninuanl la reserve, c’est-à dire, en diminuant l’exodant dis-