LE PROBLEME DE LA MARINE MARCHANDE.
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milieu du navire rend celle partie plus légère que les exlré-
milés où se Irouvent les cales à marchandises elil en résulle,
avec grosse mer, une grande l'aligne de l’avant ou de l’arrière.
Avec le chargement dans la partie centrale, les variations des
courbes du déplacement et des poids sont réduites à leur
minimum. En d’autres termes, la légèreté se trouve aux
extrémités quand le navire est chargé, c’est-à-dire là où elle
devrait toujours exister. Eidin, avec les machines à l’arrière,
le tirant d’eau est plus fort à l’arrière, lorsque le navire est
allégé, ce qui donne plus d’immersion au propulseur.
Avec, le pont « Turret » qui se trouve dégagé sur la grande
partie de sa longueur, on a une grande longueur de p in-
neaux. Ceux-ci sont au nombre de trois : un au milieu, des
servi par deux mats de charge, l’un sur l’avant du ronde de
passerelle et l’autre entre le mâtereau de l’arrière et la che
minée. Ces longs panneaux facilitent beaucoup l’arrimage,
la rapidité des opérations de chargement et de décharge
ment et surtout rembarquement des colis de grandes dimen
sions.
La disposition du turret offre encore de grands avantages
pour le chargement de grain en vrac. Le déplacement du
grain qui peut se produire, an roulis, et qui a souvent pour
conséquence d’occasionner une bande dangereuse pour les
navires ordinaires, ne peut rien amener de pareil sur un na
vire de' ce type, à cause de sa forme [)articulière dans le
haut. L’équipage est logé sous le gaillard, le capitaine et les
officiers dans le ronfle de passerelle et les mécaniciens sur
l’arrière. L’éipiipage a ses baignoires et d(;s logements con
fortables avec des couchettes en fer pourvues de fonds à
ressorts, etc.
Ces navires se distinguent encore par beaucoup d’autres
qualités, tels qu’une grande stabilité et une remarquable
facilité d’arrimage, les matières se phujant d’elles-mérnes