d'olive ayant pris une telle extension qu'il menace de supplanier
sur bien des marchés celui de tous les autres pays producteurs)
‘ont venues à nous.
Gräce à l'esprit d'initiative et aussi, il faut le dire, à la har-
diesse montrée en la circonstance par le commerce algérien, de
louveaux débouchés ont permis à celui-ci d’exercer son activité
st de tirer de l’un des produits les plus intéressants du sol de la
‘olonie, un revenu de plus en plus important.
Les huiles d'olive qui, dans un temps, étaient expédiées à des
lonsignataires métropolilains avec tous les risques que comporte
ze genre d'opération, sont maintenant achetées sur place, pour le
zompte des principales maisons de la Métropole et de l’étranger
par des agents particuliers installés à demeure dans les centres de
droduction.
Les cendilions de vente avec la Métropole comportent le verse-
nent d'arrhes au vendeur et le paiement intégral du solde au
moment de la livraison. La marchandise est généralement livrée
aue en gare départ.
Avec l'étranger, les conditions sont différentes et conformes aux
isages adoptés par les acheteurs ct vendeurs.
Les huiles : extra, surfine, fine, se vendent habituellement sur
Schantillon ; quant aux bouchable et lampante, elles se traitent
sur désignation de la qualité, du degré d’acidité, de la couleur
°t de la limpidité. Exemple : lampante ou bouchable de degré d'aci-
lité « jaune claire » ou « jaune brillante exempte de dépôt ».
Les bouchable et lampante se traitent également très souvent
sur base d’acidité déterminée (5° ou 6° par exemple) avec faculté
de livrer une qualité plus ou moins acide sous réserve de raréfac-
tion, en faveur du vendeur ou de l’acheteur, de 1 % du prix de
vente par degré d’acidité en moins ou en plus que le degré de
base adopté.
L'huile de grignons, appelée aussi huile de ressence suscep-
‘ible d’être raffinée, est vendue aux mêmes conditions que les
ampantes. Pour l'huile non raffinahle destinée à la savonnerie, la
seule différence dans les conditions de vente résulte du fait qu'il
n’est pas donné de garantie de limitation d’acidité.
La question du logement, dont l’impertance est capitale, doit
faire l’objet de soins constants et méticuleux dans le but d’éviter
le coulage, la transmission de mauvaises odeurs au contenu et.
lans certains cas, la minéralisation de celui-ci.
Les maisons métropolitaines qui achètent « nu » se servent de
zros füts-transports, contenant environ 500 kilos net qui cffrent
les garanties indispensables de propreté, d'odeur. de solidité ct
l'étanchéité.
Pour les huiles lampantes ou de grignons, destinées au raffinage
ou à la savonnerie, on emploie des pipes ou des demi-pipes en fer
‘ontenant respectivement 500 kilos et 350 kilos net environ : de-