(irisons compte 90000 habitants et 651 écoles; une école pour 202 âmes ;
Argovie compte 196000 âmes et 586 écoles; une école pour 385 habitants;
Appenzell (Rhodes-ext.) a, pour une population de 68600 âmes, 86 écoles
(compris les écoles des orphelins et les écoles secondaires); ainsi une école
pour 58o habitants.
ÉCOLES SECONDAIRES.
Ces écoles sont instituées pour les jeunes garçons et les jeunes lilies qui, au
sortir des écoles primaires, doivent encore suivre les écoles. Elles ont pour but
de fixer les connaissances acquises dans les écoles élémentaires et, en dévelop
pant cette instruction dans les limites du programme des écoles primaires, de
permettre à certains élèves de passer aux écoles supérieures.
Ces écoles ne peuvent être établies que lorsqu’il y a un local spécial, des
ressources suffisantes assurées, et quinze élèves au moins. Si, pendant plusieurs
années consécutives, le nombre d’élèves d’une école secondaire tombe à huit
ou au-dessous, elle peut être supprimée par le conseil du canton.
Les matières enseignées sont: la religion et la morale;—les langues allemande
et française; — l’arithmétique; — la géométrie , avec des exercices pratiques; —
l’histoire, la géographie, et l’organisation gouvernementale de la Suisse; —
les éléments de la physique, avec indication de ses applications à l’agriculture
et à l’industrie; — le chant; — le dessin; — la calligraphie; — la gymnas
tique, et les exercices desarmes.
Un professeur ne peut être tenu de faire plus de trente-trois heures de le
çons par semaine, la gymnastique non comprise.
La durée des études secondaires est de trois ans; mais, dans chaque
année, l’enseignement forme un ensemble complet. L’enseignement religieux
est donné par un ecclésiastique. Les jeunes filles peuvent suivre en même temps
les écoles de travaux de leur sexe. Lorsque, dans une classe, le nombre des
élèves dépasse trente-cinq, on doit donner un adjoint au professeur, et, si ce
nombre dépasse cinquante, on nomme un second professeur.
Chaque école secondaire à son fonds spécial. Les dépenses sont couvertes : —
I o par la subvention du canton, qui est de io5o francs, ou plus si fécule a plus
de 5o élèves par classe; — 2 0 par les rétributions et les amendes d’absence :
la rétribution ne doit pas dépasser 26 francs par an, dont 8 pour le profes
seur; sur 8 places on en compte une gratuite pour les enfants indigents; —
3° par les intérêts du fonds de dotation de l’école; — 6° par les versements
volontaires des communes ou des particuliers; — 5° par les contributions
communales, qui comblent les déficits quand il y en a; les excédants sont ver
sés au fonds de réserve des écoles.